Nous entendons beaucoup parler d’upcycling depuis des années mais il y autant de façons d’utiliser cette technique que de vêtements sur notre planète.
Il y…
Nous entendons beaucoup parler d’upcycling depuis des années mais il y autant de façons d’utiliser cette technique que de vêtements sur notre planète.
Il y…
Nous sommes arrivées en Touraine au Printemps 2023 et avons de suite participé à un évènement local. Il s’agissait de l’organisation d’un espace créateur.ice.s…
Vous vous êtes sans douté déjà retrouvé à ne plus porter un vêtement à cause d’une toute petite tâche ou d’un trou mal placé….
La broderie est une technique qui sublime bon nombre de nos vêtements. Qu’ils aient été brodés à la main ou à la machine, l’entretien de nos vêtements brodés est un vrai sujet.
Je voudrais tout d’abord vous expliquer la différence entre les sequins et les paillettes. Les sequins sont des disques percées et dont le trou est excentrée. ( comme les « sequins magiques » ). La paillette quant à elle est percée par son centre, elle reste donc immobile le plus souvent une fois brodée.
Maintenant que vous en savez un petit peu plus, je vais vous parler de le matière.
Les paillettes et les sequins existent en plastique, métal ou en mica. Celles que nous utilisons chez La petite Eugènes sont en acétate de cellulose et sont donc biodégradable, ont le label REACH et sont fabriquées en France.
Notre fournisseur travaillent pour de grandes maisons de mode et des ateliers fournissant ces grands noms du luxe. Ces entreprises demandent à ce que les paillettes puissent être entretenues par le nettoyage à sec. Il s’agit donc de la meilleure méthode pour favoriser la durée de vie de vos vêtements brodés.
Les paillettes n’apprécient guère la chaleur et tolèrent l’eau.
Nous avons réalisé des tests d’entretien en pressing et dans nos bureaux. Les résultats sont assez clairs et encourageant.
Au pressing, nous avons été étonnés mais le résultat n’était pas bon. En effet, certaines paillettes ont subit une décoloration. Nous avons contacté notre fournisseur qui nous a averti que selon les produits utilisés pour le nettoyage à sec, la paillette peut se dégrader.
Quant à nos essais, le nettoyage à la main est tendu puisque nous pouvons avoir tendance à faire couler une eau un peu trop chaude.
Nous avons donc fini par des tests en machine et EUREKA ! Pas de problème mises à part certaines paillettes anciennes qui ont tendance à se déformer. Cependant, pour les paillettes nouvelles de notre fournisseur, aucun problème.
Un nettoyage sur l’envers, à 40°C en mode éco fonctionne très bien.
>>Notre équipe possède des pièces La petite Eugènes qui ne bougent pas avec le temps.
En voilà une belle question!
A notre échelle, nous voyons bien que que de nombreuses choses vont mal, il y a des histoires partout, des guerres, chacun.e est de plus en plus individualiste, on pollue la planète, il y a des montagnes de vêtements, du plastique dans les océans et dans nos organismes…
Assez de pessimisme pour aujourd’hui, parfois voir souvent, je préfère mettre la tête dans le sable tout en pensant que l’on peut faire changer les choses. J’ai eu des phases où je voyais tout noir, où je me disais que j’avais choisi l’une des industries les plus polluantes. J’ai regretté d’avoir pris cette direction, j’ai travaillé pour des marques qui produisent à l’autre du bout monde et où les employés rallent quand une usine est inondée parce qu’ils vont avoir du retard dans leur production. D’autres entreprises qui produisaient des collections immenses pour ensuite annuler la moitié une fois livrée dans les locaux. C’est ça l’envers du décor de l’industrie textile.
Ah et j’oublie à nouveau le fait que l’on sur-consomme puis l’on jette nos vêtements. Nous croyons les donner dans des bornes en déchetterie ou un peu partout. Mais en réalité, une grande partie de ces vêtements partent en Afrique ou ailleurs. Il y des années, cette exportation a permis la création d’un marché de seconde main, créant de l’emploi et permettant à toute une population de s’habiller avec de la marque ou « à la mode ». Aujourd’hui, nous leur envoyons des vêtements de si mauvaise qualité, qu’ils ne peuvent rien en faire. Alors, ils les jettent à leur tours mais cette fois dans la nature, créant alors de véritables montagnes de textile. des décharges à ciel ouvert.
Celles-ci ont été mon déclic, ma raison de créer ma propre marque et ma façon de créer.
Comme je l’ai sous-entendu plus haut, je suis une grande optimiste, j’avoue pour entretenir ce trait, j’ai tendance à garder la tête dans le sable pour ne pas me faire emporter par les infos négatives. Alors, j’ai choisi de créer des produits qui rendent heureux. Je me suis un moment demandé à quoi pourrait bien servir mes broderie et la passion que j’ai développée autour. Je me disais que c’était inutile que ça ne servait à rien de créer du beau. Et puis, j’e me suis dit que j’allais revaloriser des vêtements de seconde main. Une première façon d’être utile. Ces vêtements que d’autres ont mis de coté, qu’ils n’aimaient plus qui n’avait plus de valeur à leurs yeux, je veux le redonner la valeur qu’ils méritent. Je ne veux pas qu’ils finissent dans la nature, abandonnés.
Et puis, une fois que ces pièces brillent à nouveau, je vous les propose. Et à votre tour, je vous propose de briller comme vous le méritez. Peut-être que vous n’êtes pas si optimistes que moi, que vous broyez du noir, que vous pensez que vous servez à rien ou que vous ne ressemblez à rien. Et c’est clairement faux, vous avez une valeur folle, comme tout sur cette terre. Je suis persuadée que tout a une beauté, la société a juste tendance à nous montrer une seule sorte de beauté. Mais regardez, les coucher de soleil n’avaient rien de spécial avant la peinture romantique. Ceux sont les artistes qui nous ont appris à les regarder sous un autre oeil.
Après la mode, j’ai choisi la broderie, un art dont les fournitures semblent être du plastique en grande partie. Mais en mettant mes lunettes roses et en me renseignant, j’ai découvert qu’une entreprise française crée des paillettes en acétate de cellulose. Un matériaux naturel et biodégradable. Je ne peux pas vous exprimer la joie que j’ai ressentie le jour où j’ai appris ça. Un poids énorme s’est envolé de mes épaules et j’ai créé à nouveau.
Lorsque l’on est attiré.e.s par une mode plus responsable, on questionne notre façon de consommer. Aujourd’hui nous parlerons de deadstock et d’upcycling.
Qu’est-ce que le…
Le mot upcycling commence à prendre sa place dans notre vocabulaire. Depuis plusieurs années nous parlons de ce principe mais beaucoup ne le comprennent…
En début d’année, ma professeure de broderie, Marie Fourcade, m’a contactée pour une collaboration avec Marie Claire idées. Je ne savais pas réellement à…
C’est une nouvelle fois grâce à Marie Fourcade que j’ai eu la chance d’exposer un de mes vêtements lors d’une exposition à Paris. Béatrice…
Stéphanie Demasse-Pottier nous a fait l’honneur d’écrire à propos de notre marque.
Nous nous sommes rencontrées en Septembre et elle a tout de suite réussi à poser des mots sur nos idées et notre vision. Comme une évidence, Stéphanie nous a proposé de rédiger un texte pour parler de ce que nous voulons vous partager. Voici donc son récit poétique.
La petite Eugènes
C’est l’histoire d’un nom
D’un lien à l’enfance
D’une passion pour le style
De l’envie de partage
De mettre du sens
De renvoyer aux autres qu’ils sont vibrants, beaux et uniques
Grâce à eux, aux vêtements qu’ils portent
Comme une seconde peau
Une marque avec des habits que je chine avec amour
Des chemises, des joggings, premières pièces de ce puzzle en construction
Comme des traces du passé que je recompose, avec les fils de ma réalité
Des paillettes qui subliment
Pour donner seconde vie et couleur dans l’existence
Et tisser un lien avec ceux qui voudront les porter
Je pose ici les premiers jalons de cette marque qui s’écrira avec vous
septembre 13, 2024
juillet 12, 2024
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