Lorsque l’on est attiré.e.s par une mode plus responsable, on questionne notre façon de consommer. Aujourd’hui nous parlerons de deadstock et d’upcycling.
Qu’est-ce que le deadstock?
Il s’agit d’une nouvelle façon de produire des vêtements ou des bijoux en utilisant les stocks dormant de marques déjà existantes. Ces matières et matériaux ont été créés et produits pour créer de nouveaux objets ou vêtements. Souvent, les usines en produisent plus que nécéssaire puisqu’ils ne peuvent pas prédire les ventes de ces produits. Alors elles produisent puis stocks les matières restantes dans de grands entrepôts. Aujourd’hui plusieurs entreprises se tournent vers la création à partir de ces fin de stocks. Ils créent alors de nouveaux produits à partir de matières neuves mais déjà produites. Cela permet de créer des nouveautés sans avoir à développer une nouvelle matière. Cela économise donc une certaine quantité d’étapes mais aussi de ressources. Sachant que ces matières étaient avant juste stockées, il s’agit bien d’une mode plus responsable.
De grandes marques comme Chloé se sont même tournés vers leur propres stocks dormant. Je trouve cela très intelligent et intéressant afin de faire évoluer l’industrie de la mode qui est la deuxième plus polluante rappelons le. A plus petite échelle, des marques comme Salut Beauté utilise également des deadstocks et en précommande qui plus est. Cela signifie que les créations sont produites uniquement s’ils ont été acheté au préalable. Fini le surproduction, on se dirige vers une création à la demande. Dans cette même idée, Maison Cléo propose des pièces à la commande et en demi-mesure. Vous choisissez donc une pièce qui vous plait et vous attire et vous pour demander à raccourcir ou rallonger les manches selon vos besoins.
L’upcycling est-il plus responsable que le deadstock?
L’upcycling textile est le fait de réutiliser des vêtements ayant déjà eu une première vie, en tout cas c’est ma vision de l’upcycling. Mais considère t’on que la création à partir de vêtements en deadstock est de l’upcycling? Je dirai oui, puisque dans les deux cas il s’agit de transformer un vêtements déjà monté et de le revaloriser pour créer une nouvelle pièce. Autant, la création à partir de tissus en deadstock me semble ne pas être une des solutions des plus responsables puisqu’il s’agit de créer un nouveau produit de C à Z, on enlève des étapes de créations mais on mets un nouveau produit sur le marché. Alors que créer à partir d’un vêtement déjà créé et le transformer ou le customiser me semble plus responsable. De toute façon lorsque qu’il s’agit de savoir qui est le plus écolo, on voudrait toujours faire le plus possible. Comme si celui qui en fait juste une partie mais pas 100% ne comptait pas. Bien-sûr qu’il compte! Je me fais la morale à moi même, il y aura toujours une meilleure solution, plus respectueuse de l’environnement et de l’humain.e.
Alors ok, l’upcycling de met pas de nouveau produit sur notre planète mais le deadstock ne cultive pas de champ de coton supplémentaire il utilise celui qui a déjà été tissé, teint, et mis en rouleau. Alors ne faisons la guerre à aucune des solutions se dirigeant vers une meilleure solution.
Pour conclure, je ne pense pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise solution entre l’upcycling et le deadstock, chacun fait un pas vers une meilleure consommation du textile.
En tout cas, chez La petite Eugènes, nous avons choisi de créer de l’upcycling issus de vêtements de seconde main, ceux-ci sont toujours de très bonne qualité et méritent de briller à nouveau. Nos créations sont des pièces uniques, revalorisées et brodées à la main par Anne-Claire Rothureau.
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