- L'histoire de la marque par sa créatrice
A propos
Je me présente, Anne-Claire Rothureau, je suis la créatrice de La petite Eugènes , styliste et brodeuse j’ai choisi de travailler avec des vêtements de seconde main et de leur donner une nouvelle vie grâce à la broderie. J’ai longtemps cherché un sens à mon métier dans la mode aux vues de la surconsommation de vêtements mais je propose aujourd’hui un nouveau regard sur le vêtement.
Je vais vous raconter mon parcours, je suis arrivée sur Paris pour faire une école de mode il y a deja 10 ans. Dans cette école, j’y ai appris toutes les connaissances nécessaires pour créer sa propre marque et devenir directeur artistique. Après cette école, j’ai commencé à travailler pour Petit bateau puis Du Pareil au même, le domaine de l’enfant donc. Mais j’ai pris conscience que je n’avais pas envie d’être cataloguée comme styliste enfant. Alors j’ai continué mon chemin et j’ai appris la broderie d’art grâce à la mairie de Paris. J’ai alors découvert un autre monde, j’ai travaillé pour de grandes maisons de luxe comme Chanel ou Yves Saint Laurent en tant que brodeuse. C’était une très chouette expérience mais je ne me sentais pas complètement à ma place.
J’ai alors remis en question de nombreuses choses et j’ai décidé d’allier toute mes connaissances pour créer ma propre marque d’upcycling. Je voulais un travail qui ai du sens, rester dans la mode mais sans avoir un impact dégradant notre environnement et surtout je voulais broder et créer des produits utiles.
La seconde main m’est apparue comme une évidence, créer des broderies sur des vêtements qui ont eu une première vie et qui méritent d’en avoir une nouvelle. Des broderies comme un cadeau. Un savoir-faire que l’on peut porter au quotidien.
J’ai toujours dit à ma mère « tu peux porter ce que tu veux quand tu veux », c’est vraiment une phrase qui me définit très bien. C’est donc ce que je veux communiquer au travers de ma marque. Je trouve que l’on tombe très souvent dans des looks basiques, passe partout, je suis d’accord c’est bien plus simple, moi aussi ça m’arrive. Mais là où je me sens le mieux c’est quand je me dénote du reste du monde.
