Nous entendons beaucoup parler d’upcycling depuis des années mais il y autant de façons d’utiliser cette technique que de vêtements sur notre planète.
Il y a l’utilisation de stocks dormant pour créer des vêtements neufs, aux coupes originales et en quantités plus ou moins réduites. Il est vrai que l’industrie textiles à mis en lumière le fait que les entreprises de textile, en produisant toujours plus se sont retrouvées avec des rouleaux de tissus s’entassant dans leurs entrepôts. En en prenant conscience, certains ont eu l’idée de créer à partir de ces tissus créés puis oubliés dans des étagères. Nous avons alors découvert de nouvelles marques émergeantes créant des vêtements avec un processus similaire aux marques déjà existantes tout en étant bien plus éco-responsables.
Ensuite, il y a bien-sûr la transformation de l’existant en le rendant meilleur que sa version précédente. Nous avons alors découvert des marques jouant beaucoup sur la technique du patchwork à partir de fin de stock de marques existantes. Sachant que trop souvent, ces vêtements ont été brulés puisque l’on estimait que faisant parti des saisons précédentes, ils ne méritaient plus d’être mis sur le marché. Voilà de nouveau une idée très intéressante afin de réduire nos déchets textiles.
De mon coté, les images de montagnes de vêtements à l’autre bout du monde ont été mon déclic, ces décharges à ciel ouvert m’ont écoeurée. C’est alors que m’est venu l’idée de ne travailler qu’à partir de vêtements ayant déjà été portés. Ce n’est pas toujours simple de sourcer ma matière première mais il y a tout de même encore beaucoup de vêtements en très bon état et qui méritent de vivre encore longtemps.
Avec La petite Eugènes, j’ai choisi d’utiliser mon savoir-faire de broderie haute couture pour faire briller ces vêtements qui le méritent grandement. L’idée est presque de les dissimuler complètement derrière des paillettes aux milles couleurs. Créant alors des pièces uniques et éco-responsables.
Et peut-être que vous vous interroger sur les paillettes, en vous demandant si c’est vraiment responsable. Je me fournis uniquement chez le fabricant français historique de paillettes. L’entreprise à le label REACH et crée des paillettes biodégradables en acétate de cellulose. Les paillettes sont créées à la demande, il n’y a donc pas de surproduction et aucun stocks dormants. Je vous avoue que lorsque j’ai appris cette information, un poids s’est envolé de mes épaules, j’étais aux anges. De plus, j’ai eu la chance de visiter l’entreprise et découvrir ce savoir-faire artisanal qui a finit de me convaincre d’aller au bout de mes ambitions.