Peut-on changer le monde?

 

 

En voilà une belle question!

A notre échelle, nous voyons bien que que de nombreuses choses vont mal, il y a des histoires partout, des guerres, chacun.e est de plus en plus individualiste, on pollue la planète, il y a des montagnes de vêtements, du plastique dans les océans et dans nos organismes…

Assez de pessimisme pour aujourd’hui, parfois voir souvent, je préfère mettre la tête dans le sable tout en pensant que l’on peut faire changer les choses. J’ai eu des phases où je voyais tout noir, où je me disais que j’avais choisi l’une des industries les plus polluantes. J’ai regretté d’avoir pris cette direction, j’ai travaillé pour des marques qui produisent à l’autre du bout monde et où les employés rallent quand une usine est inondée parce qu’ils vont avoir du retard dans leur production. D’autres entreprises qui produisaient des collections immenses pour ensuite annuler la moitié une fois livrée dans les locaux. C’est ça l’envers du décor de l’industrie textile.

Ah et j’oublie à nouveau le fait que l’on sur-consomme puis l’on jette nos vêtements. Nous croyons les donner dans des bornes en déchetterie ou un peu partout. Mais en réalité, une grande partie de ces vêtements partent en Afrique ou ailleurs. Il y des années, cette exportation a permis la création d’un marché de seconde main, créant de l’emploi et permettant à toute une population de s’habiller avec de la marque ou « à la mode ». Aujourd’hui, nous leur envoyons des vêtements de si mauvaise qualité, qu’ils ne peuvent rien en faire. Alors, ils les jettent à leur tours mais cette fois dans la nature, créant alors de véritables montagnes de textile. des décharges à ciel ouvert.

Celles-ci ont été mon déclic, ma raison de créer ma propre marque et ma façon de créer.

Comme je l’ai sous-entendu plus haut, je suis une grande optimiste, j’avoue pour entretenir ce trait, j’ai tendance à garder la tête dans le sable pour ne pas me faire emporter par les infos négatives. Alors, j’ai choisi de créer des produits qui rendent heureux. Je me suis un moment demandé à quoi pourrait bien servir mes broderie et la passion que j’ai développée autour. Je me disais que c’était inutile que ça ne servait à rien de créer du beau. Et puis, j’e me suis dit que j’allais revaloriser des vêtements de seconde main. Une première façon d’être utile. Ces vêtements que d’autres ont mis de coté, qu’ils n’aimaient plus qui n’avait plus de valeur à leurs yeux, je veux le redonner la valeur qu’ils méritent. Je ne veux pas qu’ils finissent dans la nature, abandonnés.

Et puis, une fois que ces pièces brillent à nouveau, je vous les propose. Et à votre tour, je vous propose de briller comme vous le méritez. Peut-être que vous n’êtes pas si optimistes que moi, que vous broyez du noir, que vous pensez que vous servez à rien ou que vous ne ressemblez à rien. Et c’est clairement faux, vous avez une valeur folle, comme tout sur cette terre. Je suis persuadée que tout a une beauté, la société a juste tendance à nous montrer une seule sorte de beauté. Mais regardez, les coucher de soleil n’avaient rien de spécial avant la peinture romantique. Ceux sont les artistes qui nous ont appris à les regarder sous un autre oeil.

Après la mode, j’ai choisi la broderie, un art dont les fournitures semblent être du plastique en grande partie. Mais en mettant mes lunettes roses et en me renseignant, j’ai découvert qu’une entreprise française crée des paillettes en acétate de cellulose. Un matériaux naturel et biodégradable. Je ne peux pas vous exprimer la joie que j’ai ressentie le jour où j’ai appris ça. Un poids énorme s’est envolé de mes épaules et j’ai créé à nouveau.

 

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